April’s End

Michèle Voltaire Marcelin

April’s end
Trees were fruit-laden
We ate mangoes
Our mouths and hands
Yellow-syrup stained
And every night it rained
Your leg anchored me in bed

I don’t forget the misery beyond My Love
I don’t forget
Absent water
The stones in the riverbed
Children’s bellies swollen
With glowing worms
I don’t forget
Any of it

In the dark
Voices on the radio and your eyes
Prophesy misfortunes and the world’s end
But your embrace keeps loneliness at bay
And in my heart suddenly
Flutter birds’ wings

Michèle Voltaire Marcelin  (Translation MVM)

Read the original French version of this poem from "Amours et Bagatelles" published by CIDIHCA (2009)

Michèle Voltaire MarcelinDerniers jours d’Avril…
Les arbres étaient lourds de fruits
Nous mangions des mangues
Nos lèvres et nos mains tachées de sirop jaune
Et chaque soir, la pluie
Ta jambe m’ancrait au lit

Je n’oublie pas la misère au dehors, Mon Amour
Je n’oublie pas
l’ eau déserte
Le lit de pierre
au fond de la rivière
Les vers luisant dans le ventre des enfants
La faim qui grogne comme un chien
Je n’oublie rien

Dans le noir
les voix à la radio et tes yeux
prophétisent des malheurs de fin du monde
Mais ton étreinte éloigne ma solitude
et fait frémir des ailes d’oiseaux
tout au fond de mon coeur
 

Michèle Voltaire Marcelin

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