La comédienne, Michèle Voltaire Marcelin sur la scène du Théâtre Gesù à Montréal dans “Secrets d’une Danseuse de Tango” de Graciela Lopez, traduit par Jean-Marie Bourjolly.Michele Voltaire Marcelin onstage at the Gesù Theater in Montréal in her adaptation of Graciela Lopez’ text “Secrets of a Tango Dancer”, translated to French by Jean-Marie Bourjolly. |
“Que cosas, hermano, que tiene la vida, yo no la quería cuando la encontré;
Hasta que una noche me dijo resuelta, “Ya estoy muy cansada de todo”, y se fue.
¡Que cosas, hermano, que tiene la vida! Desde aquella noche la empezé a querer!”
(Argentine Tango. 1932. Música: Rodolfo Sciammarella. Letra: Luis César Amadori)
“Le tango. Tout le monde sait ce que c’est que le tango. Cette étreinte sensuelle; cette fête qui fait descendre les coeurs dans les jambes et monter la tête dans les nuages. Le tango. Cette conversation ponctuée par le va-et-vient de la cadence avec des pauses et des jeux de pieds rythmés qui sont autant de caresses muettes…” |
“A tango. Everyone knows what a tango is. A sensual embrace; a celebration that makes hearts drop in one’s legs and heads rise above the clouds. A tango. A conversation punctuated by the back and forth movement of the cadence with pauses and rhythmic feet movements that are like mute caresses…” |
Mélancolie et sensualité. Au rythme du bandonéon, le tango évoque les peines de coeur et les déchirements du désir inassouvi. Fatal, orgueilleux ou brutal, le tango est une danse qui se danse à deux. Lorsque les corps s’accordent pleinement et se meuvent ensemble au rythme de la musique, elle provoque une émotion que seuls les danseurs et danseuses de tango connaissent. Les deux partenaires marchent ensemble vers une direction impromptue à chaque instant, mais dans le tango traditionnel, c’est l’homme qui guide la femme qui se laisse aller naturellement, les yeux fermés, sans chercher à deviner les pas. Reflection des attitudes culturelles conservatrices entre hommes et femmes de temps immémorial. Pourtant, la marche rythmique du tango (avoir les pieds bien sur terre) permet aussi de trouver son centre, sa balance, et de se soumettre en toute complicité a un partenaire sans renoncer à soi. |
Accompanied by the rhythm of the bandoneon, tangos evoke heartbreaks and unfulfilled desire. This dance of improvisation, in which partners attuned to each other and to the musical phrasing, walk in an embrace can awaken emotions in the dancers in ways no other dances can. In the old style of tango, the woman is dependent on the man, and in the embrace, he guides her every move. A reflection of the conservative cultural attitude between men and women, which has existed for time immemorial. But the walking of a tango allows one to feel the ground and find one’s center and balance, which leads to dancing in partnership without losing one’s own bearing. |
“Comment peut-on vivre sans avoir envie d’enlacer et d’être enlacé ? Comment peut-on faire sans ce dialogue muet entre un homme et une femme où personne n’a le dessus, où pendant trois minutes tout est possible ?“ |
More than anything else, dancing a tango is about a connection between two people, the need to embrace and be in the arms of another, to escape, albeit for just a brief moment of time, and in that moment, to live a life time. |
“Quién hubiera dicho” Tango argentin interpreté par Adriana Varela
Michele Voltaire Marcelin
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