Nul n’a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé,construit, inventé, que pour sortir en fait de l’enfer.
“La vie du poète Artaud fut un incendie que personne, même pas ses meilleurs amis et amies, ne pouvait éteindre, ni même circonscrire, ni même accepter. Il n’avait pas d’autre issue que la révolte. La révolte quotidienne, intégrale, définitive. ” Ainsi s’exprimait naguère Philippe Soupault. Il est aujourd’hui nécessaire d’envisager son œuvre dans l’étendue et la diversité de ses engagements : poésie, théâtre, cinéma, musique, dessin, textes politiques et théoriques. Il importe de s’interroger sans préjugés sur ce qu’elle dévoile en ses déplacements successifs, dans son souci acharné de “ rejeter les limitations habituelles de l’homme ” et de “ rendre infinies les frontières de ce qu’on appelle la réalité ”. Derrière le théâtre de la douleur et la rhétorique du néant, ce qui s’affirme chez Artaud avec force, avec humour, c’est aussi une formidable puissance de vie. “
Études & textes de Évelyne Grossman, Olivier Penot-Lacassagne, Camille Dumoulié, Jacques Derrida, André Velter, Roger Dadoun, Dany-Robert Dufour, Jacob Rogozinski, Jonathan Pollock, Ana Paula Kiffer, Anne Tomiche, Marie-Christine Lala, Pierre-Antoine Villemaine, Romeo Castelluci, Carlo Pasi, Anna Saignes, Giorgia Bongiorno, Delphine Lelièvre, André S. Labarthe, Marc Chalosse.
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