Droit de regard
Vous connaissez ma grande passion pour Prévert, alors vous ne serez pas étonnés que je publie encore l’un de ses textes ce matin.
Vous
je ne vous regarde pas
ma vie non plus ne vous regarde pas
J’aime ce que j’aime
et cela seul me regarde
et me voit
J’aime ceux que j’aime
je les regarde
ils m’en donnent le droit.
Jacques Prévert
(…) Intoxiqué par le bonheur, je ne pouvais m’en passer. Cette drogue vaut un prix fou, mais personne ne peut en acheter, c’est pour ça qu’ils m’ont piégé.J’aime la vie et elle de même, sinon, il y a longtemps qu’elle m’aurait laissé tomber.Bien sûr, des fois, j’ai pensé mettre fin à mes jours, mais je ne savais jamais par lequel commencer. (…)
« Prévert était gai, et il était triste. Il avait l’air lourd et il escaladait les escaliers de la Butte comme un chat de gouttière. […] il composait ses poèmes comme il composait ses collages. Ramassant un peu partout, dans la rue, les conversations de tous les jours, les vieilles comptines, les chansons populaires, des bouts du langage familier. »
Madeleine Chapsal
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This entry was posted on Wednesday, December 19th, 2007 at 10:52 am. It is filed under musings, poetry and tagged with amour, Jacques Prévert, michèle voltaire marcelin, poème.
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