« Ma peinture a pour but de blesser, de griffer et de frapper le cœur des gens, pour montrer ce que fait l’homme à l’encontre de l’Homme.»
Oswaldo Guayasamin
Son nom signifie ” l’oiseau blanc qui vole ” en Quechua, et la souffrance et la misère des Indiens ont été la trame de son œuvre.
Ce peintre de la colère, cet Equatorien aux origines Indiennes, dénonce par ses toiles, l’oppression, la pauvreté, la souffrance, l’humiliation et l’exploitation brutale que subissent, depuis des siècles, les indigènes des hauts plateaux, les métis de la côte et les Indiens de la forêt, toujours plus nombreux à venir grossir les bas quartiers et les bidonvilles des périphéries urbaines de l’Equateur. Le jour de sa mort, le 10 mars 1999, c’est tout un peuple qui pleura. Ce jour-là, tous les Indiens se mirent en grève : ils perdaient leur voix et leur protecteur…
« Je peint depuis trois ou cinq mille ans, plus ou
moins »
« Peindre est à la fois une prière et un cri et l’expression suprême de l’amour et de la solitude.»
Leave a Comment